11 avril 2011
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"La présomption est-elle venue? Alors viendra le déshonneur"
Proverbes 11:2.
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Celui qui est
présomptueux s’arroge des droits ou s’approprie des biens indûment ou sans y être autorisé; a des actions ou des pensées d’une insolence et d'une impertinence impudente; prend des libertés;
entreprend quelque chose par bravade. La présomption est voisine de l’orgueil, de l’arrogance, de la suffisance et de la prétention. Elle est le contraire de l'humilité et de la modestie.
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L’orgueil et la colère causent la présomption
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Le mot hébreu Zadhôn, traduit
par "présomption", dérive du verbe zidh, qui signifie "s’échauffer" Exode 21:14. L’ardeur de la colère ou de l’orgueil peut pousser à agir à la légère, à s’enhardir sans raison et à outrepasser
ses droits. Le proverbe dit: "Vantard présomptueux,
arrogant: c’est le nom de celui qui agit dans un déchaînement de présomption" Proverbes 21:24. En Deutéronomes 1:41 à 45 la forme verbale est employée à propos de l’action des
Israélites qui avaient désobéi au commandement de Jéhovah en se précipitant au combat sans y être autorisés.
Moïse leur dit: "Je vous ai donc parlé, et vous n’avez pas écouté, mais vous vous êtes montrés rebelles à l’ordre de Jéhovah, vous vous êtes échauffés
très fort, et vous avez voulu monter dans la montagne". Le récit du même incident en Nombres 14:40-45 fait appel à un autre mot hébreu, 'aphal': "Moïse dit: 'Pourquoi enfreignez-vous l'ordre de Jéhovah? Mais cela ne réussira pas. Ne montez pas, car Jéhovah n'est pas au milieu de vous, pour que vous ne soyez pas battus
devant vos ennemis [...].’ Ils eurent cependant la présomption de monter au sommet de la montagne [...]. Alors descendirent les Amaléqites et les cananéens qui habitaient dans cette montagne, et
ils les attaquèrent et les mirent en déroute".
La colère peut se transformer en présomption destructrice et en violation
grave de la loi divine: une leçon qui ressort aussi de ce commandement de Dieu à Israël: "Si un homme s’échauffe contre son compagnon au point de le tuer par ruse, tu le prendras même d’auprès de mon autel, pour qu’il
meure".
Exode 21:14.
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Un exemple à imiter scrupuleusement
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Le roi David, à qui Dieu accorda de nombreuses faveurs et un grand pouvoir, était conscient
qu’il pouvait malgré cela se rendre coupable de présomption. Il fit cette prière: "Les erreurs qui peut les discerner? De
péchés cachés déclare-moi innocent. Retiens aussi ton serviteur loin des actes de présomption; qu’ils ne me dominent pas. Alors je serai complet, et je serai resté innocent de beaucoup de
transgressions" Psaume 19:12,13. Le danger est donc grand, et il faut l’éviter soigneusement. Un acte de présomption est un péché beaucoup plus grave qu’une erreur. Qu’il occupe une
position importante ou non, celui qui prend des libertés fait une chose détestable aux yeux de Dieu. Ouzziya, roi puissant que Dieu avait comblé de
bénédictions, fut pourtant frappé de lèpre pour avoir présomptueusement effectué un service réservé aux prêtres (2Chroniques 26:16-21). La
présomption poussa le roi Saül à se rebeller contre Jéhovah. Ne voulant pas attendre l’arrivée de Samuel, il prit sur lui d’offrir un sacrifice (1Samuel
13:8-14). Une autre fois, n’écoutant que son propre jugement, il épargna le roi amaléqite Agag et préserva le meilleur du butin alors que Jéhovah avait ordonné de vouer les Amaléqites à la
destruction. Pour sa conduite présomptueuse, Saül fut rejeté: il ne fut plus roi.
1Samuel 15:8-35.
D’autres que des rois se montrèrent présomptueux, notamment l’Israélite Ouzza. L’arche de
l’alliance était transporté à Jérusalem sur un chariot tiré par des bovins, ce qui n’était pas le moyen préconisé par Dieu. Mais les bovins faillirent faire tomber l’Arche: tendant le bras, Ouzza
la saisit pour la retenir. Sa présomption irrévérencieuse lui coûta la vie, car Jéhovah l’abattit.
2Samuel 6:6,7.
Quand quelqu’un n’est pas sûr de la conduite à tenir dans
telle circonstance, ou n’est pas certain d’avoir l’autorité voulue pour faire telle chose, il devrait absolument consulter d’abord ceux qui ont connaissance et discernement. Les Écritures
conseillent ceci: "Par la présomption on ne fait que provoquer une lutte, mais la sagesse est chez ceux qui délibèrent" Proverbes 13:10. La
présomption a des conséquences désastreuses; la modestie sauve. L’homme sage déclare: "La présomption est-elle venu? Alors viendra le déshonneur; mais la
sagesse est avec les modestes".
Proverbes 11:2.
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Irrespect pour la souveraineté de Dieu
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Quelqu’un qui agit présomptueusement envers Dieu trahit son irrespect pour la souveraineté
et la Divinité de Jéhovah. Ceux qui affirment être ses adorateurs et qui le présentent sous un faux jour sont particulièrement
répréhensibles. À propos des faux prophètes, Jéhovah déclara: "Le prophète qui a la présomption de dire en mon nom une parole que je ne lui ai pas ordonné de dire ou qui parle au nom d'autre dieux, ce
prophète-là devra mourir. Et si tu dis dans ton coeur: 'Comment reconnaîtrons-nous la parole que Jéhovah n'a pas dite?' Quand le prophète parlera
au nom de Jéhovah et que la parole n’arrivera pas ou ne se réalisera pas, c'est là la parole que Jéhovah n'a pas dite. Le prophète l’a dite par présomption'".
Deutéronome 18:20-22.
A notre époque l’irrespect pour Jéhovah se manifeste également
par l’irrespect envers les serviteurs de Jésus Christ à qui il confie une charge, attitude qui peut naître de la présomption. En Israël, les affaires difficiles étaient présentées au 'lieu
que Jéhovah choisissait' (qui fut Jérusalem à partir de l’époque de David). Quiconque méprisait le jugement rendu devait être mis à mort, car en se dressant contre
les véritables représentants de Dieu il bravait Dieu lui-même (cela est le même chose pour les disciples de Jésus Christ).
La Loi stipulait: "Si une affaire [devant faire l'objet] d'une décision judiciaire te semble trop extraordinnaire: [affaire] dans laquelle on a versé le
sang, dans laquelle on a fait valoir un droit ou dans laquelle on a commis un acte de violence, affaire de litiges, dans tes portes, alors il faudra que tu te lèves et que tu monte au lieu que
Jéhovah ton Dieu choisira [...]. C’est suivant la loi qu’ils t’indiqueront, et d’après la décision judiciaire qu’ils te diront, que tu agiras. Tu ne devras t'écarter ni à droite ni à gauche de la
porole qu'ils te communiqueront. L’homme qui agira par présomption, en n’écoutant pas le prêtre qui se tient là pour servir Jéhovah ton Dieu, ou le juge, cet homme devra mourir; tu dois balayer
hors d’Israël ce qui est mauvais. Tout le peuple entendra et prendra peur, et ils ne se montreront plus présomptueux" Deutéronome 17:8-13.
voir aussi Nombres 15:30,31.
L’apôtre Pierre parle de certains qui montraient un grand
irrespect envers Dieu et envers les serviteurs de Jésus Christ, et les qualifie ainsi: "Audacieux, entêtés [...]. ils ont les yeux plein d'adultère et qui sont incapables de rompre avec le péché, et il séduisent les âmes instables. Ils ont le coeur
exercé à la convoitise. Ce sont des enfants maudits". 2Pierre 2:10-19.
Voir aussi 1 Corinthiens 5:9-13.
Se prévaloir présomptueusement de ses liens familiaux peut être un piège. Jean
le baptiseur discerna le raisonnement des Juifs qui venaient à lui. Il leur donna cet avertissement: "N’ayez pas la présomption de dire en vous-mêmes: 'Pour père nous avons Abraham'.
Matthieu 3:9,10.
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Un terme à
la présomption
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La Babylone antique (ce qui correspond "pour le moment" à
toute la racaille qui se trouvent dans nos églises, et qui sont endoctriné dans le faux culte) fut un cas typique de présomption envers Dieu, présomption qui lui valut Son inimitié
éternelle. Jéhovah dit par le prophète Jérémie: "'Vois! Je suis contre toi, ô Présomption', c’est là ce que déclare le Souverain Seigneur Jéhovah des armées, 'Car ton jour arrivera
sans faute, le temps ou je devrai m'occuper de toi. À coup sûr, elle trébuchera, Présomption, elle tombera, et elle n'aura personne pour l'aider à se relever" Jérémie
50:29,31-42. Bientôt Babylone la Grande (y compris la maisonnée de Saül), ville symbolique, se révèlera sur terre l’ennemie implacable de
Dieu et la plus présomptueuse; elle enivre les habitants de la planète "du vin de sa fornication" et elle sera coupable à l’égard du "sang des prophètes et des saints et de tous ceux qu’on a tués sur la terre". Pour cette raison, elle subira la destruction éternelle Révélation 17:1-5; 18:4-24. Voilà qui concorde avec cette promesse de Jéhovah de mettre fin à
toute présomption babylonienne: "Oui, je ferai cesser l’orgueil des présomptueux, et j’abaisserai l’arrogance des tyrans".
Isaïe 13:11.
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Le blasphème, pensée et
parole à bannir de notre coeur
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Le blasphème est la forme francisée du mot grec blasphêmia. Le terme grec a pour sens
fondamental parole préjudiciable, diffamatoire ou injurieuse, et s’employait pour désigner des propos de ce genre dirigés contre l'homme ou contre Dieu (Matthieu 27:39; Révélation 16:11). Cependant, en français, le mot
"blasphème" a un sens plus restreint et désigne généralement des paroles irrespectueuses ou injurieuses proférées contre Dieu et contre les choses
sacrées. C’est donc le contraire des paroles d’adoration qui doit être adresser à l’Être Divin.
Ainsi que l’indique le nom de Diabolos "Diable" ou "Calomniateur", qui lui a été
donné, c’est l’adversaire originel de Dieu qui le premier s’est rendu coupable de blasphème. Même si le discours qu’il tint à Ève en Éden était voilé et subtil, il n’en fit pas moins passer le
Créateur pour un menteur (Genèse 3:1-5). Satan est donc le principal instigateur de blasphème depuis cette époque jusqu’à aujourd’hui.
Jean 8:44.
L''invocation du nom de Jéhovah' qui commença à l’époque d’Énosh, avant le déluge, ne devait
pas être pure, légitime, car Abel, longtemps auparavant, avait déjà dû s’adresser à Dieu en utilisant le nom Divin (Genèse 4:26; Hébreux 11:4). Comme nous le lisons souvent dans la Bible, beaucoup faisaient peu de cas du nom de Dieu. Ils en faisaient un mauvais usage, alors cela
constituait un blasphème.
Jean
8:42-47.
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Le blasphème sous l’alliance de la Loi
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Les trois premiers des Dix
Commandements établissent la position unique de Jéhovah Dieu en tant que Souverain de l’univers et son droit exclusif à l’adoration; on y trouve aussi cet avertissement: "Tu ne dois pas prendre le nom de Jéhovah ton Dieu de manière indigne, car Jéhovah ne laissera pas impuni celui qui prendra son nom de manière indigne" Exode
20:1-7. Il était interdit d’appeler le mal sur Dieu et de maudire un chef "dans la maisonnée de la foi" Exode 22:28. Le premier cas de
blasphème oral rapporté ensuite est celui que proféra le fils de parents de nationalités différentes; au cours d’une rixe avec un Israélite, il "se mit à injurier le Nom et à appeler le mal sur
lui". Jéhovah décréta pour le coupable la peine de mort par lapidation et il établit que ce serait dorénavant la punition à infliger à 'celui qui
injurierait le nom de Jéhovah', qu’il s’agisse d’un Israélite de naissance ou d’un résident étranger.
Lévitique 24: 10-16.
Peu après, la grande majorité des Israélites se rendirent coupables de murmures
irrévérencieux contre Jéhovah. En conséquence, ils furent condamnés à errer 40 ans dans le désert, et ceux qui avaient 20 ans et plus furent condamnés à y mourir (Nombres 14:1-4,11,23,29; Deutéronome 1:26-28, 34-39). Leur attitude blasphématoire les conduisit même à
parler de lapider les serviteurs fidèles de Dieu (Nombres 14:10). Certes, Qorah, Dathân et Abiram parlèrent en mal des représentants de Dieu,
Moïse et Aaron; cependant, avant que Dieu n’exécute ces hommes et les membres de leurs maisonnées devant leurs tentes, Moïse dit à ceux qui étaient spectateurs: "Vous saurez avec certitude que ces hommes ont traité Jéhovah sans respect", en méprisant ses nominations théocratiques.
Nombres 16:1-3, 28-35.
Même lorsque certains ne s’exprimait pas oralement contre Dieu, des actions contraires aux
lois de l’alliance divine pouvaient de toute évidence équivaloir à 'parler en mal de Jéhovah' ou à blasphémer contre lui. Ainsi, alors que le
contrevenant involontaire de la loi divine était traité avec miséricorde, celui qui commettait des offenses de propos délibéré, volontairement, qu’il soit Israélite de naissance ou résident
étranger, devait être mis à mort pour avoir parlé en mal de Jéhovah et pour avoir méprisé sa parole et son commandement.
Nombres 15:27-31; Nehémia 9:18,26.
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Le blasphème dans les Écritures
grecques
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Les chefs religieux juifs accusèrent Christ Jésus de blasphème parce qu’il déclarait que les
péchés de certaines personnes étaient pardonnés (Matthieu 9:2,3; Marc 2:5-7), et ils voulurent le
lapider tel un blasphémateur parce qu’il se disait Fils de Dieu (Jean 10:33-36). Quand Jésus fit connaître au Sanhédrin le dessein de Dieu à son
égard et la position élevée qui lui serait accordée, le grand prêtre déchira ses vêtements et accusa Jésus de blasphème, ce qui lui valut d’être condamné et déclaré passible de mort (Matthieu 26:63-66; Marc 14:61-64). Comme ils n’étaient pas autorisés par les Romains à appliquer la peine de
mort, les chefs religieux juifs, astucieusement, n’accusèrent plus Jésus de blasphème, mais de sédition, quand ils le conduisirent devant Pilate.
Jean 18:29–19:16.
Puisque Jésus était le Fils et le représentant direct de Dieu, les choses dites contre lui
pouvaient être à juste titre qualifiées de blasphème (Luc 22:65à23:2). Pareillement, étant donné que l’esprit saint ou force agissante émane de
Dieu et qu’il est intimement lié à la personne de Dieu, Jésus pouvait parler de "blasphème contre l’esprit". Ce blasphème est défini comme le
péché impardonnable (Matthieu 12:31; Marc 3:28,29; Luc
12:10). Il est expliqué que le blasphème naît dans le cœur (Matthieu 15:19; Marc 7:21,22);
le blasphème contre l’esprit doit donc avoir un lien avec la condition de cœur, que manifeste l’aspect volontaire du comportement. L’incident qui amena Jésus à déclarer impardonnable ce genre de péché montre que ce péché consiste à s’opposer à l’action de l’esprit
de Dieu, non parce que quelqu'un a été trompé, par faiblesse ou à cause de l’imperfection humaine, mais volontairement et de propos délibéré. Les Pharisiens virent clairement l’esprit de Dieu à l’œuvre en Jésus pour faire du bien, mais pour des
raisons égoïstes ils attribuèrent ce pouvoir à Béelzéboub, Satan le Diable, blasphémant ainsi l’esprit saint de Dieu Matthieu 12:22-32.
Les anciens frères de Jésus Christ qui ont eu la connaissance exacte de l'enseignement du culte pur de la congrégation chrétienne, qui
sont devenus participants de l'esprit saint et qui ont apostasié et ont outragé avec mépris l'esprit de la faveur imméritée [parmi cela, et sans
contestation, se trouvent les dirigeants de la maisonnée de Saül, au sein même de nos églises], subiront la destruction éternelle.
Ephésiens 4:30; Hébreux 6:4-8; 10:26-31.
L'apôtre Paul nous a averti que dans "les derniers jours", les blasphémateurs abonderaient
(2Timothée 3:1-7), et encore plus excitant c'est ce qu’annonçait également l'apôtre Jean dans le livre de la
Révélation de façon directe et symbolique.
Révélation 13:1-7; 16:9 à
17:14.
Qui que nous soyons, nous
n'avons pas le choix, restons sur nos gardes, continuons à faire la volonté remarquable de notre Dieu, et nous aurons la
vie éternelle dans le monde nouveau.
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